L'AtelierDéLou
Mon projet s'articule autour d'une notion : la peinture libre
Mon idée est de créer, de proposer, un lieu où les enfants, les adolescents et les adultes pourraient venir peindre en liberté.
Il faut comprendre par là, liberté d'expression, sans jugements, afin que les personnes puissent par la peinture faire ressortir leurs émotions, non sans cadre, mais avec ma participation active tout au long des séances.
La notion de liberté est, pour moi, une valeur qui permet à chacun de pouvoir s'exprimer, se déplacer à sa façon, la singularité en est le maître mot .Pour que chacun trouve sa place.
Pour avoir accès à cette liberté, on se doit de respecter le précepte, non moins connu, qui est celui-ci :« La liberté des uns commence là où s'arrête celle des autres ». Ce qui donne un sens à la tolérance, valeur primordiale dans notre société.
Dans un monde règlementé par les obligations (celles de l'école, de la société et du monde du travail), il me semble bénéfique de pouvoir se libérer en communiquant pour soi, autrement.
En effet tout ces éléments transforme notre première approche face aux autres et au monde qui nous entourent. Elles nourrit notre « être » de façon parfois négative et nous empoisonne d'envie non nécessaire à notre évolution.
Il est donc essentiel d'avoir une approche beaucoup plus naturelle et instinctive face au monde qui nous entoure.
C'est que l'AtelierDéLou vous propose.
On pourrait parler de notion « d'écologie de l'éducation », elle nous alerte sur les choix que nous faisons à la nourriture donné à nos esprits, comme nous faisons attention à ce que nous mettons dans nos assiettes, nous ferrons attention de la même manière à l'éducation.
( cf Annexe : video you tube )
Pourquoi la peinture ?
Parce que c'est une matière abordable par tous, que l'on peut pratiquer en étant en mouvement, de cette manière on respecte un certain silence important à la concentration ce qui articule la notion de liberté,par ex liberté de mouvement
Pourquoi un atelier dédié à la peinture ?
Parce qu'il est important que ce lieu soit neutre hors de chez soi, de son cadre familial, pour s'exprimer librement. Un endroit où chacun peut être lui et non le frère, la sœur, le père ou la mère, le mari ou l'épouse de...
Parce que ce lieu permettra à terme de pouvoir accueillir tout un public différent ( écoles, entreprises, enfants nécessitant une attention plus particulière....)
La notion de singularité est importante, c'est en outre, par la création personnelle que l'on peut gagner en confiance en soi, en assurance et en connaissance de soi, de ses émotions. La peinture libre dans un cadre solide, le permet.
Mon projet est parti d'un atelier existant à Charenton (L'atelier de Charenton) dirgé par Sandrine Sananès, sur la méthode « le geste de peindre »® basé sur les travaux et la formation que propose Arno Stern (Paris) éducateur et formateur reconnu, qui démontre l'existence de signes universelles (+ ; ˅) indépendant de l'âge, de la condition et du milieu.
Vous trouverez en annexe un lien vous permettant d'en savoir plus sur ses travaux :
I. LE PROJET/METHODE DU GESTE DE PEINDRE
II. LE LIEU
III. CE QU'ON Y FAIT/CEQU'ON Y APPREND
IV. LE MATERIEL
V. LE CONDITIONS D'INSCRIPTIONS /LE PUBLIC VISEES
VI. LE BUDGET/ LE FINANCEMENT
Je vais à présent vous présenter les différents points cités :
I. LE PROJET
Je m'appelle Anne-Laure LELEU, j'ai 34 ans, deux enfants Elliot (6 ans) et Lou-Ama (3 ans). Je vis en couple depuis 7 ans.
Actuellement je suis conseillère de vente en lingerie et prêt-à-porter, dans une boutique strasbourgeoise.
Après avoir réalisée en 2013 un bilan de compétence, je me suis alors posée la question de « ce que je voulais faire » dans les années à venir.
Je voulais continuer dans ce secteur qu'est le commerce. Le contact avec les gens est important pour moi, et pas seulement, je sais parallèlement aussi prendre des initiatives, des risques et des décisions. Entreprendre serait pour moi une riche expérience humaine et professionnelle.
Mais de quelle manière ? Mon bilan de compétences m'y a beaucoup aider.
J'ai le sens des responsabilités puisque les tâches de gérance m'ont été données, et puis issu d'un milieu artistique j'ai aussi cette passion pour la création....
Le ton m'était donné. Je décide alors d'entreprendre, oui, mais quoi ?
C'est alors qu'en surfant sur internet je tombe sur un article parlant de « l'atelier de charenton »
qui me propose de me relier à un site internet ainsi qu'une page sur un réseau social connu .
Je me lance..Je parcours cette page.. et là, comme une évidence je me dis que c'est ça !
Je prends mon téléphone et décide tout de suite d'appeler cette personne Sandrine Sananès, elle me propose alors de m'envoyer les documents concernant les inscriptions aux différentes formations qu'elle propose.
Par la suite, je me rend à Paris afin d'assister à une conférence qu'elle donne gratuitement pour parler de son atelier. Je suis tout de suite séduite par ce projet, qui se profile déjà dans ma tête.
Ensuite je décide de la rappeler et de lui exposer brièvement mon idée elle me propose alors une rencontre à son atelier afin de pouvoir observer ce qui s'y passe et surtout de quelle manière, du coup je participe également en peignant à mon tour. Cette mini formation m'apporte beaucoup et je comprends alors ce que l'on ressent en peignant à l'atelier de charenton.
Je souhaite proposer la méthode du « geste de peindre »® qui est basé sur la trace spontanée (sans jugements, sans thèmes , sans contraintes), elle est donc propre à chacun mais également commune à tous .
(cf annexes lien Arno Stern, atelier de Charenton)
Je décide après cette expérience de créer mon propre lieu de peinture libre dans ma ville à STRASBOURG.
II. LE LIEU
Dans l'idée c'est lieu clos tel un SAS, d'environ 20/30m2. Composé d'une entrée/accueil dans laquelle on y laisse ses affaires ( sac, vestes...) Un endroit qui permet l'accueil. Cet espace me permet également d'afficher de la publicité ou autres interventions culturelles de la ville.
Il se compose d'une pièce principale, dont les murs sont recouvert de papier kraft afin d'y punaiser les feuilles qui serviront à peindre . C'est un lieu accueillant, coloré.
Pourquoi un SAS ?
Parce que ce lieu doit être un lieu clos où l'on ne voit pas et où l'on n'est pas observé, afin que les personnes qui s'expriment ici ne se sentent pas jugés, ni même dérangés par le monde extérieur. Lorsque nous peignons il faut un climat calme, exempt de modèles ou de déconcentration. C'est une activité mentale qui demande un climat respectueux et calme.
C'est un espace collectif et individuel à la fois.
Dans l'idéale ce lieu doit se trouver au centre ville, non loin des écoles et à proximité de tous, pour un déplacement plus pratique (Vélo, trottinette, bus, tram)
III. CE QU'ON Y FAIT ? CE QU'ON Y APPREND ?
l'AtelierDéLou, est un espace réservé à l'expression libre comportant un cadre cohérent permettant à chacun de trouver sa place, afin de permettre la créativité par la spontanéité.
On y peint , avec du matériel de qualité (pinceau en petit gris...)
sans jugements, sans thèmes, sans modèles, afin d'éviter toute sensation de « production ».
En effet cette notion de production n'est pas le but de l'AtelierDéLou.
La production n'a pas de sens dans la liberté d'expression, on parlera plutôt de créativité, de dessins.
Le sens de L'AtelierDéLou se dirige plutôt vers une disposition à pouvoir « dire » autrement, et ainsi construire sa colonne vertébrale qui aidera à grandir ou approfondir sa propre personnalité.
Avant chaque atelier je prépare la salle et les travaux : réapprovisionnement d'eau, de peinture, je prépare les dessins des séances précédentes, ce qui installe donc une situation confortable en créant ainsi un espace, une envie de se laisser aller à la créativité et à la trace spontanée laissé sur le tableau. Cela procure une certaine stimulation. (Ex : on a préparé mon atelier)
Les personnes venant à l'AtelierDéLou apprennent par la liberté, le jeux, la curiosité : ils font des choix. Ils développent ce qu'ils ont en eux
Concernant plus particulièrement l'enfant, il n'est pas déçu de son dessin, il apprends ici à se faire confiance, à se concentrer et de fait à faire abstraction du monde qui l'entoure, différemment de l'école. Il agit pour lui, il ne montre pas son dessin, il n'a pas le souci de se demander si il fait « bien ».
Les enfants sont de plus en plus confiant et progressent. Ils aiguisent leur curiosité, s'ouvre au monde, demande, par exemple, à retrouver la couleur qu'il ont créé par mélange durant l'atelier précédent.
Mon rôle est d'accompagner les participants durant la séance, par la parole et le geste pour qu'ils puissent aisément être en mouvement dans l'Atelier et ressentirent essentiellement le plaisir et la liberté de peindre, sans aucune contraintes.
Les rituels mis en place avant et pendant l'atelier apporte un certain cadre à la façon dont se déroule celui-ci. Il place des repères de temps, permettant ainsi à l'enfant d'évoluer avec rigueur et soin, tout en respectant le monde qui l'entoure. En effet des règles exposées et respectées par tous, facilite l'évolution avec les autres, facilite l 'échange et mettent les participants sur un même plan de valeur. LE RESPECT notion très importante à l 'atelier.
Ex : Lorsque l'on cherche de la peinture sur la table/Palette on laisse passer la personne qui se dirige vers sa feuille, ou alors en se plaçant bien droit devant la couleur choisi on permet à l'autre de pouvoir également choisir une couleur sans se bousculer ou se gêner.
IV. LE MATERIEL
Le matériel est volontairement choisi de très bonne qualité
les pots de peintures, gouaches, sont des peintures de marques « Lascaux Résonnance » ( marque fournissant les ateliers des beaux arts)
les pinceaux sont doux appelés « Petits gris », pinceaux très doux sur la feuille.
Les feuilles de dessins sont en format Raisin ni trop grand, ni trop petit.
La peinture et l'eau est disposé dans de petits pots sur une table/palette située au centre de la pièce, comportant 18 couleurs et 54 pinceaux. 3 pinceaux de tailles différentes par couleurs.
L'atelier s'articule alors autour de cette table, créant ainsi le va et viens entre la table/palette et sa feuille. Le mouvement stimule, l'effet de groupe nous accompagne dans une dynamique( sentiment ressenti lors de ma participation).
Le rituel se fait par la pratique. Une pointe d'eau, une pointe de peinture et on pose sur la feuille avec la pointe se son pinceau. On respecte ainsi le matériel sans l'abimer.
On évite de poser sa main contre le mur lorsque l'on peint.
La position est débout, ce qui permet alors d'être plus précis dans son geste et de peindre avec la pointe du pinceau ( de cette façon on ne l'abime pas) Respectant ainsi le matériel utilisé par tous !
ANNEXES
http://www.latelierdecharenton.com/
http://wwyoutubew..com/watch?v=IGQ9i-xdruc&feature=share