Strasbourg

Café scientifique : Spectacle de M. Franck Lepage : "inculture 2"
Mercredi 18 janvier à 20h au Bar l'Artichaut, 56, Grand'Rue

Les autres parts sur http://www.youtube.com/user/Darksim4/videos

Bonjour à tous,

Suite à la projection du spectacle de M. Franck Lepage mercredi 18 au soir à l'Artichaut, je souhaiterais vous informer que notre association est à la recherche de personnes prêtes à "parrainer" un de nos clubs scientifiques.

Concrètement, le parrainage consiste à établir un lien entre les enfants et les adultes. Il ne s'agit nullement d'être référent du champ scientifique ou technique sur lequel travaillent les enfants. Ce lien a donc plutôt une
vocation d'ordre social. Nous demandons au parrain ou à la marraine de venir rencontrer pendant le trimestre* un groupe d'enfants issus d'une structure de Strasbourg et de discuter avec eux de leur projet.

Suite à cette première rencontre, les enfants doivent pouvoir, s'il le souhaitent, entretenir une correspondance par mail avec leur parrain (ou marraine) afin de leur montrer l'état d'avancement du projet.

Cet échang e permettra de valoriser leur travail. A la fin du trimestre, le parrain (ou la marraine) est invité à venir assister (s'il le souhaite) à la présentation finale des projets des jeunes qui se fera à l'université de physique dans
nos locaux.

Si vous êtes intéressés par cette démarche, n'hésitez pas à nous contacter au 03 68 85 07 01. 

Je vous souhaite à tous une très bonne journée. Cordialement.

Pierre-Antoine Cordier

 (*) : nos différents ateliers se déroulant entre 13h et
18h du lundi au vendredi, il faut donc que vous puissiez vous
libérer environ une heure en après-midi au début du
trimestre pour venir rencontrer les enfants dans leur école.

http://www.lespetitsdebrouillardsalsace.org

Café scientifique : l'éducation au microscope

Lorsque l'on parle de droits essentiels dans la solidarité internationale, l'éducation en fait partie. Mais de quelle éducation parlons-nous? Faut-il reproduire partout dans le monde, le modèle français? N'est-il pas lui-même facteur d'exclusion? Obliger l'école et interdire le travail des enfants, n'est-ce pas empêcher une autre forme de transmission des savoirs ?
Ce café scientifique sera l’occasion de réfléchir ensemble au modèle d’éducation français tout en s’inspirant des expériences de chaque participant en France et dans le monde.
Avec les p’tits débrouillards, les Céméa, des étudiants, des chercheurs, des enseignants, et vous !

Mardi 15 nov. 2011 – Artichaut – discussion « une éducation pour tous » :

Participants :

• Vincent – Responsable de l’Activité Alsace pour l’Association des Petits Débrouillards

• Thomas – animateur BPJEPS travaillant sur la solidarité internationale

• Thomas – enseignant histoire géographie au collège

• Mohammed – informaticien

• Marjorie – franco allemande 2^ème année de master droit de l’homme licence en droit et politique

• Marmo – palestinien assistant de langue arabe

• Benjamin Professeur dans une école Steiner – école Népal et Pérou

• Wolfgang – ingénieur autodidacte électronique a voyagé en Afrique

• Anna association Théré.

• Sandra colombienne – association Théré, beaucoup de discussion dans son pays sur l’éducation

• Adrien – AVS en milieu scolaire

• Paul – association GRERF – ancien enseignant, représentants du Conseil Général

• Elisabeth chercheuse en sciences de l’éducation travaillant sur l’éducation comparée et les transferts de bonnes pratiques.

• Céline – thésarde sur les inégalités entre fille et garçons et ancienne « mauvaise élève » 

• Christopher – service civique allemand au sein des petits débrouillards.

• Pierre-Antoine – animateur pour l’association des petits débrouillards.

Intro :

Associations Théré et Petit deb

Projet développé dans le cadre de la semaine de la solidarité international, suite et croisement avec le projet cliché (photo avec éléments de réflexions (on peut la voir place de la gare et à l’artichaut salle du bas).

Question et compréhension du droit à l’éducation (que veut-on partager ? que veut-on changer ? solidarité ?) Réflexion à plusieurs, partage de connaissance, on est tous acteurs de cette discussion. Pas de notion d’expertise mais apports possibles grâce aux connaissances variées des intervenants.

Vincent – début de la discussion :

Présentation succincte des membres

Quel serait votre système éducatif parfait ?

Critique du système éducatif que nous connaissons (un point négatif et un positif)

Film

Premier jeu : inventez votre système éducatif parfait :

Groupe 1 :

Minimiser l’impact des parents lors du processus d’apprentissage pour réduire les inégalités.

Il est important que l’école soit neutre et qu’on y apprenne les modes de vie au-delà de nos propres frontières.

Ouverture par la pédagogie institutionnelle (pédagogie coopérative, chaque enfant est pris comme individu, interaction constante entre élèves et enseignants, la classe comme une institution démocratique). Importance de la prise en compte de l’avis des étudiants. Nécessité de tenir compte de l’histoire. Histoire doit permettre de devenir critique.

Groupe 2 :

Thèmes retenus :

Autonomie de pensée, autonomie pratique, capable de travailler en groupe, chacun étant différent, il faut développer tous les potentiels individuellement, flexibilité dans le choix des pédagogies, importance des compétences, nécessité de développer les compétences pédagogiques des enseignants, chacun doit être un artiste malin de sa propre vie.

Wolfgang dit qu’il ne faut plus parler d’école il faut penser autre chose.

Groupe 3 :

Former des citoyens à savoir vivre ensemble, tout au long de la vie, être actif de son apprentissage, favoriser l’autonomie et l’esprit critique, donner une culture commune, lutter contre les inégalités, débat sur les compétences (techniques) contre qualifications (culturels).

Pas de classe d’âge, ni de séparation des sexes, apprentissage différencié. Importance de la transmission, on apprend aussi à transmettre, tout le monde doit transmettre, des savoirs fondamentaux indispensables. Se réapproprier le concret (visites de fermes pour réaliser ce que ça implique), visiter d’autres lieux de vie. Réduire le tps passé à l’école. Le système idéal est volontaire, on vient si on veut.

Débat sur les grandes écoles qui forment à des connaissances générales et les facultés qui seraient plus sur les compétences.

Les études ne doivent pas nécessairement avoir pour objectif un métier.

Est-il vraiment nécessaire de professionnaliser (Vincent dit oui les autres non). Importance des métiers pointus mais aussi des métiers issus de formations plus générales.

Apprendre à s’adapter.

Il faut avoir une vision globale des choses et c’est là un des rôles de l’éducation mais il faut aussi des spécialistes. On doit être généraliste et spécialiste.

Etre adaptable ok mais pas dépendant du marché du travail. Comment on utilise son labeur. Les décroissant qui prônent la polyvalence sans être surexploité (somme nous prêt à tous faire ?). Capacité à développer un savoir faire, une compétence. Former l’être humain à être une machine pose problème.

L’autoformation est naturelle, cmt la formation peut s’y adapter.

Si les étudiants ne trouvent pas de boulot, on supprime les crédits et dc le master par ex. Si on développe l’esprit critique, par ex étudiante en licence pro qui voulait trop agir et pas assez réfléchir. Trop de technicien sont formés.

Début de la visualisation du film.

Adresses mail :